La France veut écarter l'Alliance au profit d'un système de commandement multinational. De son côté, Londres insiste pour que l'Otan joue un rôle majeur dans l'intervention. La pression militaire est à son comble en Méditerranée. La coalition menée par la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis peau finait vendredi une dernière touche au dispositif militaire destiné à lancer des frappes ciblées contre le régime du colonel Kadhafi. «Tout est prêt» pour une action militaire, a confirmé vendredi le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Comme en 1956, lorsque la Grande-Bretagne et la France avaient lancé une opération militaire commune après la nationalisation du canal de Suez par l'Égypte, Paris et Londres sont aux avant-postes de l'intervention. Mais, selon les informations obtenues par Le Figaro, la question de la coordination de l'opération aérienne n'était pas encore réglée vendredi. Londres insiste pour que l'Otan joue un rôle majeur dans l'intervention, les Français veulent écarter l'Alliance au profit d'un système de commandement multinational, estimant qu'elle n'est pas l'organisation la plus adéquate pour ouvrir un nouveau front dans le monde arabe. En position d'attente, l'Otan se contente pour l'instant de «planifier». Mais l'Alliance atlantique serait prête à «combler le vide» si Français et Britanniques ne réussissaient pas rapidement à se mettre d'accord.
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