Tuesday, July 12, 2011

Spanish 10-year bond yields hit 6% today. Italy's climbed at a similar pace, reaching 5.7%, meaning its cost of 10-year borrowing has increased by a full percentage point since 6 June. These are big moves, which is why it's no exaggeration to say the crisis in the heart of the eurozone – as opposed to the drama at the periphery – is under way. As Gary Jenkins at Evolution Securities pointed out, eurozone sovereign bond yields, once they pass 5.5%, have tended to accelerate upwards to the supposedly critical level of 7%. Two percentage points away from a "potential disaster scenario", he said of Italy and that was before yesterday's 0.4% percentage point increase eliminated part of the buffer. There is no simple explanation as to why Italy finds itself the centre of attention. It is not news that the country's debt-to-GDP ratio, at 119%, is the second worst in the eurozone. Rather, the driver seems to be the dithering displayed by eurozone leaders over Greece, specifically over the design of a bailout package. The market can see that, if the authorities can't agree on how to treat holders of Greek bonds, the risk of an uncontrolled default, which would reverberate through the European banking system, is rising. The urgent need, then, is to agree the Greek package. Unfortunately, the current timetable seems to imagine a deal struck in September. On current form, Spanish and Italian bond yields could be at a crisis point before then.

2 comments:

Anonymous said...

Les ministres des Finances européens, au terme d'une réunion de près de neuf heures lundi, ont suggéré quelques mesures de soutien aux pays européens en difficuté. Insuffisant, jugent les marchés.

Alors que les marchés ont plongé lundi soir sur des craintes d'une contagion de la crise de la dette en Europe, les grands argentiers de la zone euro ont tenté de rassurer. «Il s'agit de résister à un risque de contagion» à l'Italie, qui semble être la nouvelle cible des marchés, ou à l'Espagne, et de «préserver la stabilité financière de la zone euro», a précisé le chef de l'Eurogroupe, Jean-Claude Junker. Ainsi l'Europe tente-t-elle de mettre en place un second plan d'aide aux pays, et dans ce cadre, le groupe de travail chargé de trouver une solution pour sauver le pays de la faillite n'exclut désormais plus un «défaut partiel» de la Grèce.

Tard lundi soir, les ministres des Finances de la zone euro, à l'issue d'une réunion qui a duré neuf heures, ont lancé une série de pistes de mesures : ils se sont dits prêts à augmenter la taille du Fonds de secours financier, doté aujourd'hui d'une capacité de prêt de 440 milliards d'euros. Ils envisagent également un «allongement des maturités des prêts» consentis afin de donner plus de temps aux pays en difficulté de rembourser leur dette et de réduire les taux d'intérêts des prêts à la Grèce. D'autres mesures sont aussi à l'étude pour «améliorer la soutenabilité de la dette publique grecque». Mais aucun plan précis de soutien au pays n'a toutefois été annoncé. Ce qui a fâché le premier ministre Georges Papandréou qui estime qu'«il n'y a pas de place pour l'indécision et les erreurs», et déplore que les dirigeants européens se laissent aller à la «cacophonie». Et déboussolé encore plus les Bourses européennes.

Anonymous said...

La communauté internationale «ne peut pas sauver l'Espagne»
Mais rien n'y fait. Les marchés ne sont pas satisfaits et les Bourses dégringolent encore ce mardi matin. Les valeurs bancaires souffrent particulièrement. À Madrid, l'indice Ibex perd encore plus de 2%. La ministre espagnole de l'Économie, Elena Salgado, a estimé mardi qu'il n'était «pas logique» que l'Espagne et l'Italie soient «affectées par l'instabilité des marchés», car leurs économies sont «fortes et diversifiées». «Si nous sommes capables de transmettre la détermination que nous avons tous, les marchés devraient raisonnablement se calmer», a-t-elle ajouté.

Mais les marchés, eux, ne voient pas les choses de cette manière : «alors que la communauté internationale peut sauver la Grèce, l'Irlande et le Portugal, elle ne pourra pas sauver l'Espagne, trop important contributeur de la zone euro», a expliqué lundi Laurent Geronimi, directeur de la gestion des taux chez Swiss Life Gestion Privée.